Arcachon - l’épopée immobilière d’une station balnéaire
Origines & fondation d’Arcachon
Au début du XIXᵉ siècle, Arcachon n’était qu’un modeste village de pêcheurs et de bûcherons, coincé entre l’océan et la forêt des Landes. Les habitants vivaient essentiellement de la pêche, de la collecte de bois flotté et de la résine, avec pour seules constructions remarquables les tchanquées, ces cabanes sur pilotis conçues pour surveiller les bancs de poissons et pêcher dans les eaux plus profondes du Bassin. Ces cabanes sont aujourd’hui emblématiques et font partie du patrimoine local, rappelant le temps où Arcachon n’était encore qu’un petit hameau isolé.
La véritable autonomie d’Arcachon arrive avec le décret impérial de Napoléon III, en mai 1857, qui détache la commune de La Teste-de-Buch. Cette décision marque le début d’une transformation profonde, la ville commence à se structurer, des rues sont tracées et l’urbanisme devient un outil pour attirer de nouveaux habitants et visiteurs. Arcachon entre alors dans une ère de modernisation et de prestige naissant.
Le déclic des frères Pereire et le tourisme balnéaire
L’expansion d’Arcachon doit beaucoup aux frères Pereire, célèbres entrepreneurs et visionnaires du Second Empire. Convaincus du potentiel touristique de la région, ils prolongent la voie ferrée depuis Bordeaux jusqu’au Bassin, rendant la station accessible à la haute société bordelaise et parisienne.
C’est eux qui lancent la création de la Ville d’Hiver, un quartier pensé pour préserver la quiétude et la verdure tout en offrant les bienfaits de l’air marin aux visiteurs souffrant de fragilité pulmonaire, très à la mode à l’époque. Ce quartier devient un véritable écrin de villas raffinées, souvent entourées de jardins luxuriants, et offre un contraste marqué avec la Ville d’Été, plus animée et ouverte sur le port et le centre-ville.
Parmi leurs réalisations, le Casino Mauresque (1863) attire toutes les attentions, construit dans un style néomauresque spectaculaire, il devient rapidement le lieu de rendez-vous incontournable de la haute société. Hélas, le destin n’épargne pas cette merveille architecturale, détruite par un incendie en 1977. Néanmoins, elle reste dans les mémoires comme symbole du faste balnéaire de l’époque.
L’architecture typique
C’est dans ce contexte que se développe le style arcachonnais, directement inspiré de l’architecture Belle Époque mais adapté au climat local et aux embruns marins. Les villas se caractérisent par des façades soigneusement travaillées, des toits pentus, des bow-windows et des détails ornementaux raffinés qui racontent une époque où chaque maison était conçue comme un bijou.
Ces résidences portent souvent un nom, ajoutant un brin de poésie à leur identité : Villa Blanche, Brémontier, Teresa, autant de noms qui évoquent élégance et singularité. Ces villas, souvent entourées de jardins généreux, illustrent la volonté de combiner confort, prestige et harmonie avec le paysage environnant.
Expansion moderne & bâtisseurs marquants
Au début du XXᵉ siècle, Arcachon continue d’évoluer grâce à des entrepreneurs visionnaires comme Louis Gaume, véritable acteur pivot du développement urbain. Il contribue particulièrement au quartier Pilat-Plage, où ses villas mêlent influences locales et basques, créant un style reconnaissable et élégant.
Gaume ne se limite pas à la construction, il participe également à la structuration des rues, à l’aménagement des espaces verts et à la définition de règles architecturales qui perdurent encore aujourd’hui. Son héritage est visible dans les lignes harmonieuses de ses villas, l’attention aux détails et la façon dont ces constructions s’intègrent dans le paysage naturel, donnant à Arcachon son caractère unique et raffiné.
Marché immobilier contemporain
Aujourd’hui, Arcachon combine son riche passé architectural avec un marché immobilier dynamique et attractif. En trois ans, le volume de ventes a connu une croissance exceptionnelle, passant d’une moyenne mensuelle d’environ 200 ventes à près de 500, soit une augmentation de 150 %.
Le prix moyen au m² reste stable au-dessus de 8 000 €/m² depuis deux ans, confirmant la solidité et l’attractivité du marché local pour les investisseurs comme pour les particuliers.
Chez CENTURY 21 et notre label Fines Homes, nous vous proposons des biens d’exception, tels que cette villa à proximité de la plage Pereire, disponible au prix de 2 184 000 €. Chaque maison est sélectionnée pour son architecture, son emplacement privilégié et son confort, afin de répondre aux attentes des acheteurs les plus exigeants.